L’exposition « Fenêtre(s) sur cour », du 8 au 24 février à la galerie Porte B, offre un dialogue visuel entre six artistes aux pratiques multiples, de la peinture à la photographie en passant par la sculpture, l’installation et le dessin. En explorant les liens entre la perception du monde extérieur et les paysages intimes, elle propose une déambulation poétique, laissant place à des interprétations libres de sens et de figuration.

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Daniel Bourgais utilise la photogrammétrie pour interroger le rapport à l’environnement, réduisant les paysages à leur essence, invitant le spectateur à façonner sa propre perception. Lui répond dans l’espace d’exposition le travail de Marion Flament, qui utilise la faïence émaillée pour capturer des moments de la vie quotidienne, jouant avec le trompe-l’œil et les faux-semblants.

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La série « Transfuge » de Sandra Matamoros fusionne passé et futur dans le présent, explorant la relation de l’homme à la nature. Solène Kerlo propose quant à elle des œuvres à la palette minérale, explorant la quête des origines de l’homme. Un voyage initiatique, une fenêtre sur soi, dont se font également écho les oeuvres de Béatrice Bissara. Elle interroge l’évolution du rapport homme-monde à l’ère anthropocène, donnant une valeur méditative au geste pictural dans sa série « Horizons ». Enfin, les toiles abstraites de Tiffany Bouelle, de sa série « Seinaru Mori », nous plongent dans son monde intime, où le geste de peindre devient une force irrésistible.

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Des fenêtres (entre-)ouvertes sur des mondes intérieurs, comme autant de points de convergence qui invitent le visiteur à participer à une conversation autour de la perception sensorielle, à contempler la complexité du paysage et à s’immerger dans un univers où les frontières entre les visions individuelles s’estompent pour créer un dialogue intime et universel.